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- Bon... c'est vrai que moi, c'est pas mieux.... Je porte même pas de slip...
Mais il semble n'en avoir que faire, comme s'il ne l'avait même pas remarqué et sans se laisser distraire, essaie de me répondre sérieusement. C'est à cet instant précis que je réalise que non seulement, je ne porte pas de slip, mais que je ne porte pas de masque non plus car je l'ai oublié chez moi.
- Pourquoi vous ne portez pas de masque ?
- Parce qu'on n'en a rien à foutre...
- Rien à foutre d'être malade ?
- Oui, rien à foutre..
- Rien à foutre de rendre les autres malades ?
Je m'attends à ce qu'elle me répondre encore "oui, rien à foutre" afin de lui demander "rien à foutre de rendre vos parents, vos grands-parents malades ?".
Mais elle me répond plutôt:
- Écoutez... Moi, je travaille à l'hôpital... Et je peux vous dire que nous sommes équipés pour soigner les gens...
Une réponse bien optimiste que la prudence nous obligera à prendre avec beaucoup de pincettes.
Préparant déjà les élections de 2007, le PNR (Parti Naturiste Révolutionnaire) aurait demandé à Nicolas Jourenceau d'être son porte-parole et éventuellement de le représenter aux élections ( présidentielles?)
Si peu de gens connaisse le PNR, qui a oublié Nicolas Jourenceau? A l'issue des élections législatives de juin 1998, Nicolas Jourenceau, sous l'étiquette de la SFIO, est élu Chef en juin 2000 et accède à la sous-présidence de gauche. Dés son premier jour à la Réunion des Chefs, ce jeune homme de 20 ans peu habitué à la vie politique fait scandale en osant faire ce que personne n'avait osé faire avant lui.
Alors que, comme chaque jour, le tiers des membres de l'assemblée préféraient jouer aux cartes plutôt que de prendre part aux débats, pratique certes discutable mais rentrée dans la tradition politique française depuis des années, Nicolas Jourenceau se lève, fait le tour de l'assemblée et confisque la totalité des jeux de cartes sous les yeux stupéfaits des Chefs et le sourire prudent de Charles Turin, le Grand Chef d'alors. Si quelques-uns ont cru bon à l'époque d'approuver cette provocation, difficile cependant de ne pas voir son caractère proprement suicidaire. Dès son entrée au sénat, Nicolas Jourenceau se faisait de nombreux ennemis, dont certains membres de sa propre formation politique. Déjà à l'époque, Louis Maurras l'invite mettre de l'eau dans son vin.
Conseil vain. C'est le moins qu'on puisse dire. Un mois plus tard, Nicolas Jourenceau, en plein séance, se déshabille calmemement... et fait le tour de l'Assemblée, entièrement nu. A l'époque, Nicolas Jourenceau avait expliqué son acte en affirmant qu'il voulait par là "faire un pied de nez à la mascarade que constitue cette assemblée, dénoncer son caractère dérisoire et mensonger." Louis Maurras ne l'entend pas du tout de cette oreille. Nicolas Jourenceau est exclu de la SFIO. Un mois plus tard, il donne sa démission de la Réunion des Chefs.
On n'entend plus guère parler de lui, mais il ne déserte pas la vie politique pour autant, entrant en contact avec de nombreux mouvements alter-mondialistes. Aujourd'hui, il est en discussion avec le PNR, un parti politique de tendance libertaire prônant la dépénalisation de la nudité et axant la majorité de son programme sur l'idée naturiste, qui souhaiterait trouver en la personne de l'ex-Chef un représentant, ou encore mieux, un possible candidat. Pierre Bunolt, chef du PNR, explique: "Nicolas Jourenceau est un symbole d'héroïsme dans lequel se reconnaît la plus part de nos millitants. En se mettant nu en pleine Réunion des Chefs, il est devenu le symbole de la révolte de l'individu concret, charnel, contre l'absurdité et le mensonge des institutions abstaites et oppressives, ce qui constitue l'essence même de l'idée naturiste telle que nous la concevons."
Thème inspiré par Bryan Bell.